Sécurité routière

Pour améliorer la visibilité d’un balisage sur cône sur des grandes voies de circulation, notamment en vision de nuit, on trouve du matériel en PVC, équipé de bandes rétro réfléchissantes (elles sont généralement au nombre de deux sur le cône) qui améliorent grandement la qualité de la signalisation permise grâce à un cône de balisage.

Le balisage sur cône est un moyen très pratique de signaler un obstacle ou une situation présentant un caractère dangereux pour les autres automobilistes. Ce dispositif très pratique peut ainsi être placé par les services de la voirie de manière diagonale sur la chaussée, en amont d’une zone à éviter ou d’un obstacle déterminé.

Pour avoir une efficacité optimale, un cône de balisage doit être visible non seulement dans l’axe de la voie de circulation (quel que soit l’emplacement où se trouve le véhicule) mais également être visible en perpendiculaire à la route (on pense notamment aux routes qui se trouvent en intersection d’un accident ou d’une zone de travaux sur la chaussée).

Ce balisage temporaire permet de matérialiser facilement une trajectoire afin de contourner facilement un obstacle.

De manière générale, les services de la voirie disposent le cône le cône de balisage approchant au plus près de l’axe médian de la route (c’est-à-dire celui situé le plus à gauche dans le cas d’un pays comme la France où la circulation se fait à droite), au niveau la zone la plus proche de l’extrémité de l’obstacle.

Le balisage sur cône est une signalisation de proximité. Ce dispositif suffit dans la grande majorité des cas dans les zones où les véhicules roulent relativement lentement. Ainsi, dans une agglomération, la limitation de vitesse est de 50km/h.

Pour une efficacité optimale et une complète sécurisation d’une zone détermine sur la voirie où les voitures roulent à vive allure, le balisage sur cône doit être complété par une pré signalisation en amont de la zone à risque.

En effet, sur routes ou sur autoroutes, les automobilistes vont avoir besoin d’un temps d’anticipation pour réduire leur vitesse sans avoir une attitude dangereuse pour eux-mêmes ou pour les autres personnes qui circulent sur la voie à grande vitesse.

Pour signaler un problème ou un obstacle dangereux aux automobilistes, il est possible aux services de la voirie d’utiliser simultanément d’autres moyens de signalisation. Ils peuvent par exemple avoir recours au feu orange clignotant qui signale immédiatement aux personnes qui s’y trouvent confrontées qu’elles doivent redoubler de prudence sur la route.

Les autorités peuvent également choisir de mettre en place un panneau rectangulaire à chevron rouge ou aussi affecter une zone à un agent de circulation afin de maîtriser au mieux le flux de circulation.

Concernant ces agents, tout comme les employés des sociétés d’autoroute où les personnes affectées aux services de la voirie, tous ces professionnels doivent impérativement porter des vêtements à haute visibilité lorsqu’ils travaillent sur la chaussée (en plus de leur équipement casque/chaussures).

L’équipement de ces intervenants, professionnels de la route, doit être compatible avec la vitesse de circulation qui est en vigueur sur la voie où ils travaillent. Ces vêtements doivent de plus être adaptés aux conditions de visibilité. Pour ce faire, il est désormais possible de se procurer des gilets de couleurs fluorescentes ou dotées de bandes rétro réfléchissantes.

L’ensemble de ces particularités fait des vêtements à haute visibilité un atout pour améliorer la sécurité des professionnels qui travaillent sur la route et minimise le risque d’accident lié à leur présence sur la chaussée.